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Un employé de restaurant condamné à rembourser la totalité de ses salaires

Payer pour travailler. C’est la formule que doit retenir Alex V… Cet employé d’un restaurant vietnamien à Toulouse a été condamné à rembourser 12 000 euros à son ancien employeur. « Je n’ai jamais vu ça, s’exclame stupéfait l’avocat spécialisé dans le droit du travail. C’est presque une blague. Le conseil des prud’hommes de Toulouse invente le salariat gratuit ! », s’est emporté Christophe Marciano, son avocat, auprès de France 3 Occitanie, le jeudi 5 janvier 2023.

L’histoire est d’autant plus ubuesque que c’est l’ancien salarié qui s’est saisi des prud’hommes afin de faire reconnaître un licenciement verbal, après que l’employeur a demandé à Alex V. de partir, à la suite de soupçons de vols dans la caisse. Mais tout ne va pas se passer comme prévu.

Selon l’avocat du patron, Alex V. n’était pas salarié du restaurant, étant donné son absence de lien de subordination et sa capacité à faire ce qu’il veut dans le restaurant. Le juge a décidé de suivre les indications de la défense : « M. V agissait en parfaite autonomie sans aucune interférence, injonction ou directive du président de la société, organisait librement ses journées de travail, son temps de travail n’étant soumis à aucun contrôle, et se présentait aux yeux des tiers comme le véritable « patron » et le seul représentant de l’entreprise. Dès lors, ces éléments contredisant l’existence d’un lien de subordination qui est la caractéristique déterminante d’une relation de travail salarié, le contrat de travail de M. V doit être (…)

https://fr.finance.yahoo.com/actualites/employ%C3%A9-restaurant-condamn%C3%A9-%C3%A0-rembourser-152546447.html?guccounter=1&guce_referrer=aHR0cHM6Ly9mci5zZWFyY2gueWFob28uY29tL3locy9zZWFyY2g7X3lsdD1Bd3JKTzJXaG5ldGo5ZFFBcFF1UEF3eC47X3lsYz1YMU1ETWpFeE5EY3hOalUxT1FSZmNnTXlCR1p5QTNsb2N5MXBjbmt0Wm5Wc2JIbG9iM04wWldSZk1EQXpCR1p5TWdOellpMTBiM0FFWjNCeWFXUURaV3MxYWtsRVdITlJhelpLTjBWRlFtbHJUMjB4UVFSdVgzSnpiSFFETUFSdVgzTjFaMmNETkFSdmNtbG5hVzREWm5JdWMyVmhjbU5vTG5saGFHOXZMbU52YlFSd2IzTURNQVJ3Y1hOMGNnTUVjSEZ6ZEhKc0F6QUVjWE4wY213RE16VUVjWFZsY25rRFkyaHlhWE4wYjNCb1pTVXlNRzFoY21OcFlXNXZKVEl3YzJGc1lYSnBKVU16SlVFNUpUSXdaM0poZEhWcGRBUjBYM04wYlhBRE1UWTNOak00TlRjNU5BLS0_cD1jaHJpc3RvcGhlK21hcmNpYW5vK3NhbGFyaSVDMyVBOStncmF0dWl0JmZyMj1zYi10b3AmaHNwYXJ0PWlyeSZoc2ltcD15aHMtZnVsbHlob3N0ZWRfMDAzJnBhcmFtMT0xJnBhcmFtMj1mJTNENCUyNmIlM0RjaG1tJTI2Y2MlM0RmciUyNnBhJTNEd2luY3klMjZjZCUzRDJYenV5RXROMlkxTDFRenUwRHlFdEEwRHlCMEUwRDBEeUUwRXlEMER5QnlFdEJ5Q3ROMEQwVHp1MFN0QnlDdEN5Q3ROMUwyWHp1eUV0RnlFdER0RnREdEZ5QnREdE4xTDFDenV0TjFMMUcxQjFWMU4yWTFMMVF6dTJTeUIwQjBFdEQwRXREeUQwRnRHeUIwRDBFeUJ0RzBCMEZ6enlEdEd5RXlDMER5RXRHeUR5Q3RDeUV0QXlCdEF0RHp6dEJ5Q3p5MlF0TjFNMUYxQjJaMVYxTjJZMUwxUXp1MlMxUHp6enp5QjFRMVMxU3p5dEcxUnlEeUR5QnRHeUUxTzFUeUN0R3p5enl0QnlFdEcxT3lEMVB0Q3RCenp5RTFTMU90QnlFdEQyUXROMEEwTHp1eUV0TjFCMloxVjFUMVMxTnp1dE4xUTJaMUIxUDFSenV0Q3lEeUR0Q3lFeUV0QXlCdEF5QiUyNmNyJTNEMTg0NzQ2MTY0NyUyNmElM0R3YmZfcmZodWl4bl8xOV8wOV9zc2czNzIwZCUyNm9zX3ZlciUzRDEwLjAlMjZvcyUzRFdpbmRvd3MlMkIxMCUyQkhvbWUmdHlwZT13YmZfcmZodWl4bl8xOV8wOV9zc2czNzIwZA&guce_referrer_sig=AQAAALKxDdj-Wcyu3XXnQLIi7GyI6TH9b5a0fFPGkyBBOQQoiW3zZZyVuVe7nGXAHQuEZlDQET4xYDz6SCTx-DlixsVE7PW4U6Gqoqr0QBG0K6syMh4zAtpboD2n28sMTISJ49RvH6GJ8lfS2ab_Bz2kBvGpq_V20sOeLP1SN-2CE6bs

https://www.capital.fr/entreprises-marches/un-employe-de-restaurant-condamne-a-rembourser-la-totalite-de-ses-salaires-1456940