Le divorce peut désormais être demandé par l’un des époux lorsque le lien conjugal est définitivement altéré, cette altération résultant de la cessation de la communauté de vie entre les époux lorsqu’ils vivent séparés depuis au moins deux ans lors de l’assignation en divorce.
Ce nouveau divorce consacre le droit de rompre le mariage, même dans l’hypothèse où l’on a rien à reprocher au conjoint et où celui-ci refuse de divorcer. Il suffit désormais que la rupture soit consommée depuis au moins deux ans. Il s’agit là de la grande nouveauté de la loi du 26 mai 2004.
La séparation peut résulter d’une simple séparation de fait des époux ou d’une séparation consécutive à une précédente décision judiciaire.
Dès lors que cette séparation est établie, le divorce est inéluctable et le conjoint ne peut s’y opposer. Il peut en revanche former une demande reconventionnelle en divorce pour faute qui sera examinée avant la demande de divorce pour altération définitive du lien conjugal.
L’époux défendeur peut également former une demande de prestation compensatoire et solliciter l’attribution de dommages et intérêts.